Tchéky Karyo : « Ici, je renoue avec mon enfance »
Le 25/03/2017
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Tcheky Karyo joue le grand-père de Sébastien, César.
Belle et Sébastien 3 Tournage Haute Maurienne Interview Tcheky Karyo
C’est votre troisième “Belle et Sébastien”. Comment s’est passé le tournage ?
C’était magnifique car on a profité de l’hiver. Le film a renoué avec les fondamentaux : la neige, Sébastien, César, Belle et un nouveau personnage qui vient secouer un peu la tranquillité et la bienveillance dans lesquelles vivent ces montagnards.
La Haute-Maurienne, c’est un lieu que vous connaissez bien maintenant.
Je renoue un peu avec mon enfance, d’une certaine façon. J’ai découvert la montagne à Sollières quand j’avais sept ans, à la fin des années 50. J’ai un souvenir extraordinaire. C’était la fin du printemps, il y avait encore des fleurs partout, il y avait une chaleur, un sentiment de bonheur et de bien-être magnifiques. À chaque fois que je reviens ici, je me sens bien, en équilibre.
Comment avez-vous vu grandir Félix Bossuet, qui joue Sébastien ?
C’est un garçon magnifique. Il est brillant et équilibré. Félix, il est tombé dedans quand il était petit. Son père est enseignant, mais aussi un très bon musicien, il joue très bien du ukulélé, tout comme Félix. On a déjà chanté ensemble, Félix et moi. C’est touchant de le voir grandir. À la fois, il a encore cette ingénuité, cette innocence de l’enfance, et puis on voit ce petit garçon qui est en train de devenir un homme.
Quel est votre rôle auprès de lui ?
Ça se fait très naturellement. Les tournages ont été différents suivant les metteurs en scène. À chaque fois, ça prenait la couleur de la personnalité qui était le chef d’orchestre de cette affaire. C’était intéressant et passionnant d’avoir ces trois réalisateurs différents.
Quelle est la tonalité de ce troisième volet ?
On est presque dans un thriller, un conte. L’action est dans les situations, dans les personnages.
La fin du tournage approche, est-ce que vous allez ressentir un manque ?
Y’a un pincement, c’est vrai. Mais, à la fois, l’avenir est à nous, comme on dit.
Propos recueillis par A.B.-M.
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