Un troisième volet à découvrir en avant-première

Une des scènes du film tournées dans le Briançonnais.

«Oui, c’est encore mieux, qu’un souvenir d’enfant », chantonnait la rengaine de Belle et Sébastien. Depuis les premiers feuilletons en noir et blanc de 1965, après les dessins animés tendres de 1981, le héros et sa chienne conquièrent toujours le cœur des Français dans leurs longs-métrages. Après “Belle et Sébastien” de Nicolas Vanier, en 2013, puis “Belle et Sébastien, l’aventure continue” de Christian Duguay, en 2015, le dernier volet de la trilogie s’apprête à envahir les salles noires. “Belle et Sébastien, le dernier chapitre” sortira le 14 février dans tout l’hexagone. Mais à 14 h, à 16 h 30, à 18 h 30 et 21 h, les locaux, nombreux à y avoir figuré, pourront le découvrir en présence du réalisateur et comédien Clovis Cornillac, au cinéma le Vauban. D’autres projections sont également prévues (lire L’info en +).

« Nous avons reçu un très bel accueil »

« C’est un volet très différent des autres, avec de vrais partis pris artistiques. Il devrait charmer les fans qui suivent déjà, et peut-être bien en conquérir de nouveaux. Clovis Cornillac est très pertinent, il a apporté un vrai plus. Ce volet est une belle continuité dans l’histoire et les personnalités des personnages. Sébastien a aujourd’hui 12 ans, il a mûri, et l’arrivée des chiots de Belle va bouleverser un peu ce petit monde. C’est une nouvelle page pour eux, qui vient clore magnifiquement cette trilogie », estime Philippe Gautier, le directeur de production. Ce dernier volet de la saga cinématographique a été en partie tourné dans le Briançonnais. Cervières, Névache, Plampinet ou encore les Alberts seront à l’écran. Pour l’occasion, 150 comédiens, techniciens et figurants avaient investi les sites, choisis avec soin : « Nous avions retenu ce territoire pour deux choses. D’abord parce qu’on y trouve des décors exceptionnels, avec des vallées très différentes et un autre type d’environnement que celui de Maurienne, où sont tournées les autres séquences. Il y a ces petits villages encaissés, parfait pour mettre l’histoire en images, mais facilement accessibles pour transporter le matériel et les équipes. D’autre part, nous avons reçu un très bel accueil et beaucoup de facilités de la part des mairies et des locaux », souligne Philippe Gautier. Tandis que petits ou jeunes locaux s’étaient empressés de passer le casting, le pôle d’innovation économique Altipolis avait aussi soutenu la production Radar Film, en mettant à disposition ses technologies, tels que le très haut débit, la visioconférence, les bureaux et les salles de réunions, mais aussi ses ateliers pour le stockage des costumes ou décors.

Info en +

Les séances : À 14 h, 16 h 30, 18 h 30 et 21 h au cinéma Vauban à Briançon, en présence de Clovis Cornillac. À 16 h, 18 h 30 et 21 h au cinéma La forêt blanche à Risoul. À 16 h, 18 h 30 et 21 h au cinéma Le Serre d’Aigle à Saint-Chaffrey.