Clovis Cornillac fait salle comble

Clovis Cornillac a réalisé le troisième volet des aventures de “Belle et Sébastien”.

La réalisation du 3e volet de “Belle et Sébastien” a été confiée à Clovis Cornillac, qui en assure aussi la promotion. Il est venu rencontrer le public après la projection, ce samedi au Capitole Studios au Pontet. La salle était comble pour cette avant-première du film qui sortira le 14 février.

« J’ai découvert enfant que des salopards pouvaient avoir la loi pour eux »

On retrouve les montagnes chères au petit Sébastien à son grand-père et surtout à Belle, qui vient d’avoir des chiots. Le bonheur est de courte durée car un sinistre individu prénommé Joseph (interprété par Clovis Cornillac) vient réclamer Belle dont il se dit le propriétaire. Commence alors une quête désespérée pour Sébastien qui fait tout pour récupérer son amie. Un film d’aventure pleinement réussi par un Clovis Cornillac qui avait pourtant commencé par refuser le projet.

« Ce n’était pas mon univers, je ne voyais pas ce que je pouvais apporter de plus. » La lecture du scénario le fait changer d’avis. « Il y avait de l’aventure et de l’audace, ça m’a enthousiasmé. Ce qui me plaît dans les retours du public, c’est qu’ils ne me parlent pas des deux autres épisodes, ce qui prouve qu’ils se laissent emporter par l’aventure de celui-ci. » Lui qui, enfant, préférait “Les brigades du tigre”, s’est plongé dans ce scénario auquel il a donné des orientations de droiture. « L’idée de la loi, et de ce qu’elle incarne, était très importante. J’ai découvert enfant que des salopards pouvaient avoir la loi pour eux. »

« La réalisation est un exercice à risque mais tellement excitant »

Tourner avec un enfant et des chiens a aussi été un défi à relever. « Félix Bossuet (Sébastien) s’est beaucoup investi et ça n’était pas simple avec le bruit qu’il y avait sur le plateau quand il devait s’adresser au chien avec douceur alors que le dresseur criait des ordres. On peut dire qu’avec les chiens, un enfant et la neige, je n’ai pas choisi la facilité ! »

Un défi remarquablement relevé par le réalisateur, qui a pris goût à l’exercice.

Il a deux projets sous le coude pour 2018. « La réalisation est un exercice à risque mais tellement excitant. Il faut en profiter tant que c’est possible dans ce métier, où tout peut s’arrêter du jour au lendemain. »

Par Céline ZUG