Avec les 3 volets de B&S, la HMV se dévoile sur grand écran
Le 23/08/2017
- Le Dauphiné Libéré
Avec les trois volets de “Belle et Sébastien”, la Haute-Maurienne se dévoile sur grand écran
Dans le troisième volet de “Belle et Sébastien”, à voir dès le 14 février 2018, les spectateurs vont retrouver, dans le décor de la Haute-Maurienne, la suite des aventures imaginées par Clovis Cornillac. Photo le DL/Eric TRAVERS
En trois films, la Haute-Maurienne est devenue un véritable plateau de cinéma. Mieux, dans l’inconscient collectif, elle est devenue le décor de l’histoire d’amitié entre un chien et un enfant, entre Belle et Sébastien.
De Nicolas Vanier en 2012 à Clovis Cornillac en 2017, en passant par Christian Duguay en 2014, tous ont choisi de tourner les aventures de Belle et Sébastien dans le décor de la Haute-Maurienne. Un paradoxe quand on se rappelle que dans la série originelle, créée par Cécile Aubry, l’histoire se déroule dans les Pyrénées, à la frontière espagnole.
Clovis Cornillac : « Logique de tourner en Haute-Maurienne »
Le troisième volet de “Belle et Sébastien” sera dévoilé le 14 février 2018 au cinéma. Il permettra, une nouvelle fois, de mettre à l’honneur et de la plus belle des façons, ce territoire parfois encore méconnu. Pour ce dernier film de la trilogie, le réalisateur et acteur, Clovis Cornillac, n’a pas cherché à changer de décor. « Cela m’a semblé très logique de tourner ici. Je trouve la Haute-Maurienne magnifique », expliquait-il lors du tournage, en mars dernier, dans les rues de Bramans.
Comme Christian Duguay avant lui, Clovis Cornillac a hérité de la passion de Nicolas Vanier pour le haut de la vallée de la Maurienne. En 2011, alors qu’il cherche son décor pour le film “Belle et Sébastien”, Nicolas Vanier, également explorateur, se rappelle des lieux traversés avec ses chiens de traîneaux lors de la course La Grande odyssée. La Haute-Maurienne figure grandement sur le parcours.
Au bout, le village de Bonneval-sur-Arc et ses hameaux deviennent, dans l’esprit de Nicolas Vanier, le chalet de César, la boulangerie d’Angelina ou la façade de l’école. Ce dernier tournera en trois sessions afin d’immortaliser les lieux à diverses saisons.
Deux ans après, le Québécois Christian Duguay met ses pas dans ceux de Nicolas Vanier, mais privilégie la saison estivale. Une partie de l’action se déroule également dans la Loire et le Lyonnais. L’aérodrome de Sollières-Sardières fait son apparition dans les différents décors utilisés.
Le 14 février 2018, Clovis Cornillac présentera la troisième et dernière partie des aventures de Belle et Sébastien. Un film qu’il souhaite « assez différent des deux premiers, avec une notion esthétique très importante. Je veux que les gens aillent au spectacle en allant voir ce film ».
Si Nicolas Vanier avait en grande majorité tourné en Maurienne, Clovis Cornillac est allé chercher des décors, notamment celui de la maison du “méchant”, dans le Briançonnais. Pendant un mois, l’acteur-réalisateur a évolué dans les lieux de ces prédécesseurs, tout en en ajoutant de nouveaux comme une ferme de Bramans ou le lac de Bessans.
Tous, à leur manière et avec leur sensibilité, ont montré la Haute-Maurienne sous ses meilleurs atours et avec des ambassadeurs de poids : un gros chien blanc pour attirer les plus petits et un gamin attachant pour faire craquer les plus grands. Difficile, aujourd’hui, de trouver une meilleure campagne de publicité.
Par Agnès BRIANÇON-MARJOLLET
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