Nicolas Vanier raconte sa Sologne aux Solognots

Nicolas et son équipe entourés par les maires des communes environnantes.

Vendredi dernier, à Neung-sur-Beuvron, le réalisateur et une partie de son équipe de tournage sont allés à la rencontre des “ habitants.

Nicolas Vanier qui tourne actuellement dans la région, son nouveau long-métrage « L'Ecole buissonnière » est venu avec une partie de son équipe rencontrer les Solognots. La salle était comble ce soir-là avec bien plus de cent personnes, où se mêlaient les maires de communes environnantes. 
La soirée a débuté par un bref rappel sur la jeunesse du réalisateur passée en Sologne dans la ferme de son grand-père. Son film s'inspire de moments d'émotions vécus, du contact avec les gens, de ses lectures (Raboliot, La dernière harde de Maurice Genevoix, Du Grand Meaulnes d'Alain Fournier). Le public connaît bien le réalisateur et les questions ont été très diverses : « Combien de saisons seront représentées dans le film ? » « Quels sont les lieux où ce déroulent les actions ? », « Est-ce qu'il y aura un sous-titrage précisant ces lieux ? » « Quelles sont vos influences cinématographiques pour réaliser ce film ? » « Quels sont vos projets ? »Et Nicolas Vanier de répondre en toute simplicité : « Ce film est conçu sur du vécu personnel, des rencontres, d'amour envers la nature et de la Sologne, il est tourné sur différents sites de la région dont le domaine de Chambord avec lequel un véritable partenariat amical s'est instauré. Les couleurs recherchées sont le jaune, le vert et le blanc présentes dans l'espace naturel des forêts et des étangs. Ce film montrera les valeurs qui font la Sologne et ce sera une grosse sortie (450 copies sont envisagées), je prévois d'accompagner cette sortie dans la région. Le tournage se terminera en décembre, ensuite je pars pour Anchorage avec mes petits (mes chiens) participer à l'une des plus grandes courses de chiens de traîneaux ». 
La dernière question sera posée par le maire de Neung, Guillaume Peltier : « Comment on entoure, comment on encadre les animaux, en fait, comment on gère tout cela ? » Le réalisateur précise que le film est le travail d'une équipe et passe la parole à Philippe Gautier (directeur de production). Philippe évoque le travail du premier assistant (absent ce soir-là), sur qui repose tout le quotidien avec les aléas du moment. Puis, Benoît, assistant qui avoue tout « voler » à la région et à ses habitants pour en retenir le meilleur. Sandra elle, s'occupe des animaux : « Tout ce que l'on verra vient de Sologne, merci aux gens qui nous ouvrent leurs portes ». C'est le cas de Jean-Luc, maître d'équipage de chasse à courre qui conduit ses 35 chiens dans l'aventure.

Cor. NR : Alain Budavas