Belle et Sébastien

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Nicolas Vanier va faire revivre “Belle et Sébastien”

Le 08/03/2012

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Nicolas Vanier en repérage à Bessans - Hiver 2012

Dès le lancement du projet, Nicolas Vanier (au premier plan) avait la Haute-Maurienne en tête. « J’ai tenté d’aller voir ailleurs, mais je revenais toujours à cette idée fixe », explique-t-il.

« C’est un projet né de l’envie de plusieurs personnes. En feuilletant le catalogue de Gaumont, le producteur, Clément Miserez est tombé sur cette série de 1965 et il a su que c’était ça. “Belle et Sébastien”, ça parle à tout le monde, c’est quelque chose d’emblématique. Des parents ont même acheté les DVD pour les faire découvrir à leurs enfants. Gaumont a été immédiatement emballé par notre proposition. »

Comment imaginez-vous ce film ?

« L’idée, c’est de raconter une nouvelle histoire, tout en gardant les personnages, le décor et les fondamentaux. Mais, je souhaite aller au-delà : j’aimerais capter et restituer la beauté et la féerie des Alpes.

Les spectateurs doivent voir ce qu’ils ne voient pas quand ils viennent ici : la vie des hommes et des animaux dans la montagne, au fil des saisons. Mon but, c’est aussi de montrer la fragilité de cette nature. »

En terme de décor, pourquoi être venu en Maurienne ?

« Quand j’ai évoqué ce projet, immédiatement, j’ai pensé à la Haute-Maurienne. Je suis venu plusieurs fois, notamment pour la Grande Odyssée et je connais bien ce secteur. Mais, je n’ai pas voulu me fermer à d’autres propositions. Alors, j’ai regardé ailleurs, j’ai cherché partout. Mais, à chaque fois, je revenais vers la Maurienne. Selon moi, cette histoire ne peut se tourner que là. »

Le début du tournage est prévu pour le mois de juillet. Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

« Je suis satisfait car les repérages ont peut-être permis de trouver le chalet qui sera celui de César dans le film.

Je ressens également une certaine pression : adapter “Belle et Sébastien” au cinéma, c’est une belle promesse que l’on fait aux gens. Il y a une véritable attente de leur part et on ne souhaite pas les décevoir.

Je souhaite qu’ils soient touchés par cette relation vraie et forte entre un enfant et son chien. Il n’y aura pas d’embrassades, ni d’effusion. J’espère donner une émotion vraie. »

Le film sortira pour Noël 2013

Dès le mois de juin, l’équipe de Nicolas Vanier s’installera à Bessans pour la phase de préparation du tournage avec les premières répétitions, en situation, des acteurs et du chien.

C’est en juillet que le tournage débutera pour une durée de quatorze semaines, « réparties sur les trois saisons. Je veux faire un film qui aura trois couleurs : vert, jaune et blanc. Cela permettra de filmer la nature et la montagne au gré des saisons », précise Nicolas Vanier.

Une équipe de 70 techniciens devrait travailler sur le film. « Au niveau des acteurs principaux, rien n’est encore arrêté. Pour ce qui est de Sébastien, nous avons 400 enfants et retenu 6, mais nous cherchons encore ».

Par Agnès BRIANÇON-MARJOLLET

Le dauphiné libéré
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