Belle et Sébastien

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«Belle et Sébastien 3» : les cinq défis de Clovis Cornillac

Le 14/02/2018

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  • Le Figaro

Par Catherine Balle


« On a tourné l’hiver dernier, et comme il ne neigeait pas tant que ça, on devait monter de plus en plus haut, jusqu’à 2 600 m, se souvient Clovis Cornillac. 
CHRISTOPHE BRACHET/RADAR FILMS

Il a filmé dans la neige, fait jouer des enfants et des chiens... Clovis Cornillac, acteur et réalisateur, raconte.

Dans cet ultime épisode de la saga « Belle et Sébastien », Belle et ses chiots sont en danger : le redoutable Joseph (interprété par Clovis Cornillac) débarque avec sa cape et son regard noirs, se présente comme l'ancien maître du patou (chien des Pyrénées) et réclame sa garde. Sébastien va tout tenter pour sauver ses chiens...

Planté dans de magnifiques décors enneigés, « Belle et Sébastien 3 » est un joli film d'aventures familial. Mais un long-métrage pas facile à tourner, car l'acteur-réalisateur a cumulé les difficultés, dont il nous parle.

1) travailler avec des enfants

Surtout un : Félix Bossuet, 12 ans, alias Sébastien, déjà présent dans les premiers opus. Comme l'impose la loi, lui et les autres enfants ne pouvaient jouer que quatre heures par jour... « Un casse-tête » d'emploi du temps. « Je lui ai dit : Ça va être très gai, mais on va bosser », raconte Cornillac. L'un de ses collaborateurs s'occupait des jeunes comédiens : « Je lui demandais de les faire répéter le texte à plat, précise-t-il. Ce n'est qu'une fois sur le plateau qu'on ajoutait du jeu. Après, faut pas rêver : avec un enfant, quand tu as une prise qui est belle, tu es heureux. »

2) Utiliser des chiens

Pour camper Belle, trois patous se sont relayés. Et pour incarner ses trois chiots, il en a fallu pas moins de quinze. « Obligé : ils deviennent des poneys en quinze jours », sourit Cornillac. C'est le Canadien Andrew Simpson, dresseur qui avait déjà travaillé sur « Belle... », qui a préparé les animaux.

3) Tourner dans la neige

Cornillac aurait pu choisir de tourner en été dans une montagne verte et accueillante. « Mais je n'aurais pas eu l'ambiance Jack London ! (NDLR : l'auteur de « l'Appel de la forêt »), s'enthousiasme le réalisateur. Je voulais retrouver l'esprit de cette littérature nord-américaine... » Mais la poudreuse a entraîné des contraintes. « On a tourné l'hiver dernier, et comme il ne neigeait pas tant que ça, on devait monter de plus en plus haut, jusqu'à 2 600 m, se souvient-il. Il fallait transporter tout le matériel, emprunter des motoneiges... »

4) Jouer et réaliser en même temps

« C'était une idée du producteur, explique Cornillac. J'ai accepté, pas par ego, mais parce que ça me faisait gagner du temps : en préparant le film, je savais précisément à quoi je voulais que le personnage ressemble. »

5) Faire un film pour les 7-77 ans

Parce qu'il s'est « tellement souvent ennuyé au cinéma » avec ses trois enfants, Clovis Cornillac souhaitait ne pas livrer un film « gnangnan ». « Je voulais parler à tout le monde, dit-il. Sans prendre les enfants pour des imbéciles et en abordant des thématiques qui touchent aussi les adultes. La cape du méchant, par exemple, pour les enfants, c'est Zorro. Et pour les adultes, c'est un costume de berger d'époque. »
 

La note de la rédaction : 3/5


Belle et Sébastien 3 : le dernier chapitre
Belle et Sébastien 3 : le dernier chapitre Bande-annonce VF

« Belle et Sébastien 3 : le dernier chapitre », film d'aventures familial de Clovis Cornillac, avec Félix Bossuet, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac... 1 h 30. A partir de 7 ans.

Le Figaro

Belle et Sébastien 3 Clovis Cornillac Interview

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