«Silence s’il vous plaît. Tout le monde en place, et… Action ! ». Depuis le lundi 8 septembre, le Haut-Bugey sert de décor naturel à la réalisation de plusieurs séquences du film “Belle et Sébastien, l’aventure continue”.
Les équipes de tournage se sont d’abord installées sur les rives du lac Genin pour mettre au point une scène spectaculaire d’atterrissage forcé. « Ce sont les particularités de ce site qui nous ont amenés à tourner dans la région, explique Philippe Gautier, le directeur de production. Nous étions à la recherche d’un lac bordé d’une clairière, avec une impression de percée pouvant laisser penser qu’un avion puisse atterrir. »
Un film d’aventure familial
Depuis le jeudi 18 septembre, le plateau s’est déplacé à quelques encablures d’Izernore où près de 80 figurants étaient mobilisés lundi matin sur le plus gros décor du film. « Nous avons recréé ici un camp de réfugiés où de nombreux pompiers évoluent pour intervenir et porter assistance aux victimes d’un incendie », ajoute Philippe Gautier.
Là, au bord de la rivière Oignin, et dans les fumées artificielles, les prises de vues se sont multipliées selon une mécanique bien huilée. D’un côté de l’objectif, les techniciens s’affairent pour assurer les prises de son, les mouvements caméra, la disposition des décors… De l’autre, les acteurs et figurants en costume s’emploient à jouer les différentes scènes au gré des ajustements du réalisateur Christian Duguay, le chef d’orchestre de ce long-métrage.
En 2013, le premier épisode des aventures de Belle et Sébastien avait réalisé près de 4,5 millions d’entrées dans le monde. « Le film a bien fonctionné en salle, commente Matthieu Warter, le producteur du long-métrage. Du coup, et comme le récit est resté très ouvert, nous pouvons aujourd’hui retrouver les héros du premier volet et poursuivre leurs aventures. »
L’aventure, d’ailleurs, il en sera particulièrement question dans ce second épisode. « Il y aura plus de péripéties. Bien évidemment, le film restera très familial, mais plus ambitieux en terme d’action. »
Le budget global va d’ailleurs s’en ressentir, avec une enveloppe de 12 millions d’euros consacrée à la réalisation. Soit 20 % de plus que pour le premier volet des aventures du chien et de l’enfant.