Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

Interview de C Duguay, F Bossuet et C Miserez

Le 18/10/2015 à 00:00

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  • Festival du film de Rome 2015

Dans le « Alice nella Città », la section parallèle et indépendante du Festival du Film de Rome dédiée aux enfants, a été présenté le deuxième film de la série des "Belle & Sébastien" (basé sur les histoires de Cécile Aubry et ses séries télévisées). Nous avons vu le film (critique ici), il sortira dans les salles italiennes le 8 Décembre. Nous avons rencontré le réalisateur du deuxième épisode, Christian Duguay, le petit Félix Bossuet, l'interprète de son père Thierry Neuvic et le producteur Clément Miserez.

Au réalisateur Christian Duguay : son premier film était "Scanners 2", la suite du film de David Cronenberg. Maintenant, il est de retour avec une autre suite, bien que d’un tout autre genre. Quelle a été votre approche cette fois?

Flûte, «Scanners 2" c’était il y a près de trente ans! Quand on m'a proposé « Belle & Sébastien 2 », je ne voulais pas l'accepter. Mon agent, cependant, a insisté, et après avoir vu le film de Nicolas Vanier, le réalisateur du premier épisode, j’ai découvert des affinités inattendues avec mes sensibilités. Dans mon film, je aime approfondir les relations humaines, mais en même temps, j’adore le côté spectaculaire de l'histoire, même si ce n’est un film d'action. Le premier film était très respectueux de la série télévisée originale, et je voulais rester dans la tonalité originale, en approfondissant précisément l'aspect de rapports humains, dans une histoire où il était important de voir mûrir les émotions chez le petit Sébastien. Puis je me suis passionné pour le thème de la paternité et de l'acceptation de la paternité, qui me tient beaucoup à cœur.

Comment a été filmé la scène de l'affrontement entre Belle et l'ours?

Elle a était assez complexe. Quelques jours avant le tournage de cette scène j'ai été informé que d'avoir un chien et un ours sur le même plateau était hors de question. Alors nous avons pensé à diverses hypothèses, y compris celle de l'utilisation d'un animal en peluche. A la fin, pour les scènes de combat nous avons mis une fourrure sur un acteur qui donnait des coups pattes au chien. Nous avons même dû installer des ventilateurs pour le refroidir parce les journées très chaudes.

Il y avait aussi ce problème avec le chien qui, dans cette scène, ne réussissait pas à être assez féroce. Son entraîneur a réfléchi, et a trouvé un moyen de le mettre en colère: il a cloué son os préféré sur une planche de bois que nous agitions devant lui, alors il a ouvert ses mâchoires et a montré ses dents comme nous avions besoin.

A Felix: dans le film précédent votre personnage était un enfant fermé et sauvage, mais dans cet épisode il s’ouvre davantage et découvre même l'amour. Votre Sébastien est en train de grandir?

Oui, et pour moi, ce n’a pas été facile d'interpréter les scènes avec la jeune fille. Il était un peu difficile quand par exemple le réalisateur nous a demandé de nous prendre les mains.

Au réalisateur : Est-ce qu’il s’est instauré une relation spéciale avec les chiens interpretant le rôle de Belle?

S’il a été possible de faire un film si intense, c’est grâce à la collaboration de tous bien sûr. Nous avons travaillé avec quatre chiens, qui s’échappaient souvent, et alors dans ce cas nous avons dû arrêter de tourner. Ensuite, il était difficile de continuer à tourner avec la même intensité après ses interruptions. Mais dans ces cas, Thierry nous a aidé à récupérer cette intensité, car avec son dévouement et sa générosité, il a été en mesure d'imposer sa force de figure paternelle. 

Au producteur Clément Miserez : L'année dernière, il a été dit qu'une nouvelle série animée "Belle & Sébastien" aller voir le jour. Cette idée existe-t-elle toujours ou est-ce qu’il s’agissait de ce nouveau film ?

Non, en fait nous avons l'intention de réaliser une nouvelle série d'animation, tandis pour le cinéma nous espérons compléter la saga avec un troisième opus.

A Félix: Quels étaient les défis ou les difficultés et quelles sont les possibilités d’amusement dans l'interprétation de ce rôle ?

(Félix) Parmi les difficultés je me souviens particulièrement les scènes lors de l'incendie. Dans ces situations, où nous nous avions très chaud parce que le feu, bien que toujours contrôlé, était proche, il était difficile de rester dans le rôle.

(Duguay) Il faut signaler, toutefois, qu'aucun animal n'a été maltraité! Le feu était toujours contrôlé, sans étincelles ou des explosions de toute nature. Il est vrai que la chaleur perturbait la concentration. Mais même le petit Felix a supporté ce désagrément en bon professionnel. Et pensez que dans le premier film il avait souffert du froid!

(Félix) Nous avons aussi eu des moments drôles, par exemple dans la scène de la traversée de la grotte, quand une corde m’est arrivée dans la tête, nous avons ri.

 

PS : Interview traduite approximativement de l'italien

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