Belle et Sébastien, la critique de L'Express
Le 17/12/2013 à 10:27
Par Christophe Carrière publié le
Belle et Sébastien, le film, se démarque joliment de son modèle Belle et Sébastien, la série. Avec des décors somptueux, superbement mis en images par Nicolas Vanier, un habitué du genre.
1965. Belle et Sébastien raconte l'amitié, dans un village alpin, entre un jeune orphelin recueilli par un vieux berger, et un chien des Pyrénées. Le feuilleton télé de 13 épisodes, adapté du roman de Cécile Aubry, passionne autant les enfants, qui s'identifient au jeune héros joué par Mehdi, d'une insolente beauté, que les parents, captivés par les personnages et les intrigues secondaires à base de conflits et d'histoires d'amour.
2013. Belle et Sébastien raconte la même chose mais se déroule en 1942, durant l'Occupation. Très bonne idée qui permet au film de se démarquer du feuilleton. Néanmoins, le scénario reste grossièrement tricoté, malgré un joli retournement final. Le gamin est presque aussi irrésistible que Mehdi -présent dans un rôle de vilain chasseur. Quant aux images, aux antipodes de celles, en noir et blanc, de l'ORTF, elles sont somptueuses, même si elles sont un peu trop portées sur les "animaux de la montagne". Rien d'étonnant de la part de Nicolas Vanier (L'Enfant des neiges, Loup), qui n'est pas du genre à chasser le naturel.
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