Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

Des "acteurs" qui ont du chien

Le 12/02/2018

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  • L'Est Républicain - Territoire de Belfort

Le film « Belle et Sébastien 3, le dernier chapitre » sort en salle demain. Pour cet opus, réalisé par Clovis Cornillac, le domaine de l’ange des Vosges du Nord situé dans le Territoire de Belfort, a prêté deux portées de trois chiots.

Mistral, à droite, a tourné dans le film « Belle et Sébastien 3, le denier chapitre ». Le petit chiot a bien grandi en un an.  Photo Christine DUMAS
Mistral, à droite, a tourné dans le film « Belle et Sébastien 3, le denier chapitre ». Le petit chiot a bien grandi en un an. Photo Christine DUMAS

 

Les chiens patous de l'élevage du  domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS
Les chiens patous de l'élevage du domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS

Les chiens patous de l'élevage du  domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS
Les chiens patous de l'élevage du domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS

 

Les chiens patous de l'élevage du  domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS
Les chiens patous de l'élevage du domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS

Les chiens patous de l'élevage du  domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS
Les chiens patous de l'élevage du domaine de l'Ange des Vosges du nord à Bermont ont participé au 3ème volet de Belle et Sébastien. Photo ER/Christine DUMAS

 

« Nous avons été contactés en septembre 2016 pour le tournage du film « Belle et Sébastien 3, le dernier chapitre ». Au départ, j’ai cru à une blague », explique Marie-Claude Barthel, éleveuse de chiens patous, à Bermont, dans le Territoire de Belfort.

Pour la première fois dans Belle et Sébastien, les réalisateurs avaient besoin de chiots, c’est pourquoi ils ont contacté l’élevage de Bermont, ainsi que d’autres sur toute la France. Après présentation du projet, elle leur a répondu qu’elle pourrait être intéressée car les délais étaient jouables pour ne pas perturber plus que cela les chiots, encore jeunes de deux mois au moment du tournage.

À ce moment-là, l’élevage ne possédait pas de chiots mais deux portées étaient à venir. « Nous n’avons même pas parlé de contrat. Pour moi, le projet de Belle et Sébastien, c’est un peu comme un vieux rêve. J’ai été bercé par ces histoires. C’est quelque chose d’extraordinaire », ajoute-t-elle.

C’est ainsi que les époux Barthel ont envoyé Mia, Midas et Mistral en premier puis Malice, Marquis et Mambo. Ces six chiots ont été cajolés pendant le tournage. Pris en main par Andrew Simpson, célèbre dresseur de loup et d’animaux sauvages, durant les scènes de tournage et chouchoutés par des nounous en dehors, les chiots ont eu la belle vie, lors de leur séjour dans les vallées de la Haute Maurienne et de la Clarée.

Un chien avec du caractère

Avec la sortie de ce dernier chapitre de l’histoire de Belle et de ses petits, le patou ou « pastou » (de « pastre », berger) est mis à l’honneur. Lui, qui avait failli disparaître avec la diminution de loups sur le territoire français reprend du grade avec le retour du canidé sauvage. « Le film fait de la publicité pour cette race de chien, mais peut également en faire une mauvaise. Il faut connaître la race. Ce n’est pas un chien fait pour tout le monde, déjà rien que par sa taille », développe Marie-Claude Barthel, appuyée par son époux.

Ces derniers, bien que passionnés et amoureux de cette race de chiens, souhaitent rappeler que le patou est un chien de berger avec du caractère qui nécessite un maître doux et ferme à la fois. « Un patou ne se dresse pas, il s’éduque », martèle cette professionnelle. Bien qu’affectif et protecteur, le patou comme tout animal possède « des défauts » comme le fait qu’il puisse fuguer et aboyer pour dissuader. De par leur taille, les bergers des Pyrénées ont besoin de beaucoup d’espace pour s’épanouir. Le couple souhaite rappeler tout ça pour éviter toute forme d’abandon.

"Le projet de Belle et Sébastien, c’est un peu comme un vieux rêve."

Marie-Claude Barthel, éleveuse de patous

Anne JAILLETTE

L'Est Républicain Territoire de Belfort

Belle et Sébastien 3 Interview Patous

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