Mélanie Doutey et Jean-Paul Rouve tournent dans l’Oise

Mélanie Doutey et Jean-Paul Rouve tournent dans l’Oise pour le prochain film de Nicolas Vanier

Ce jeudi 18 octobre, le parc animalier du Marais, à Longueil-Sainte-Marie, accueillait le tournage du film « Donne-moi des ailes ».

Le parc animalier du Marais avait pris ce jeudi des allures de ruche. Les assistants, les décorateurs, les acteurs, chacun volait d’un bout à l’autre du terrain. L’aventurier, écrivain et réalisateur Nicolas Vanier était venu tourner les images de son dernier film Donne-moi des ailes. Un plaidoyer pour la nature qui s’inspire de l’histoire vraie de Christian Moullec, l’homme-oiseau qui sillonne le ciel à bord de son petit ULM. Un vol qui lui permet d’approcher les oies sauvages.

Ce jeudi, l’appareil était posé dans l’étang du parc animalier. Les héroïnes du film, les oies, attendaient patiemment dans leur enclos, avant de pouvoir s’envoler. Pour l’instant, c’est sur la terre ferme que cela se joue. Jean-Paul Rouve et Mélanie Doutey jouent les rôles principaux. Ils sont les parents d’un adolescent. Le binôme père-fils se retrouve autour d’une cause commune: sauver des oies menacées de disparition.

Parmi les figurants qui s’agitent derrière les comédiens, il y a Eric Vincelle, le gérant du parc animalier. Il a revêtu sa salopette verte de « L’île aux oiseaux », le nouveau nom de son parc dans le film.

«  L’équipe était déjà venue une première fois en juin. Les scènes tournées aujourd’hui correspondent à la fin du film, de retour de Norvège.  »

D’autres connaissances à lui ont fait le déplacement. Comme ce salarié de chez Matra, originaire de Lacroix-Saint-Ouen, qui a posé sa journée de congé... pour manipuler des canards.

«  Je devais les faire crier pendant une scène. On ne les entendait jamais assez!  », s’amuse Eric Dupont. Son camarade est chargé de pousser la brouette, un autre de faire semblant de ramasser les oeufs. La petite bande a hâte de se voir sur grand écran. «  C’est le milieu du cinéma, ils sont Parisiens, on pensait qu’on serait snobé mais pas du tout. Toute l’équipe est très sympathique  », témoigne l’un des figurants.

Comme dans ses précédents films, comme Le dernier trappeur ou L’odyssée sauvage, le réalisateur espère alerter le grand public sur toutes ces espèces en voie de disparition. En début de semaine, en tournage dans la Baie de Somme, ce dernier confiait «  ne pas avoir la prétention de pouvoir changer le monde avec ce film  ». Il voit son oeuvre plutôt «  comme un moyen d’éducation à l’environnement  ».

La sortie en salle est prévue pour le 9 octobre 2019. « J’espère que cela donnera envie aux spectateurs de venir nous rendre visite  », conclut Eric Vincelle, qui prend soin de quelque 4000 oiseaux de basse-cour et d’ornement.

FANNY DOLLÉ