Faut-il aller voir Belle et Sébastien 2 ? Notre avis

Deux ans après Belle et Sébastien, le petit garçon et son célèbre chien reviennent sur grand écran pour de nouvelles aventures... Faut-il aller voir le film en salles ? Réponse... 

Nicolas Vanier, aux commandes du premier film, cède sa place au réalisateur canadien Christian Duguay (Jappeloup) pour cette suite, Belle et Sébastien : l'aventure continue. On y retrouve pour décor la montagne et le village transalpin où César élève avec amour son petit-fils Sébastien, toujours accompagné de son chien Belle. Mais ce nouvel opus réserve encore plus d'aventures.

L'histoire. C'est la joie au village ! La Seconde Guerre mondiale est finie. Angelina, qui s'était engagée, va rentrer. Sébastien, qui a maintenant 10 ans, fabrique des banderoles de bienvenue. Las, on apprend que l'avion qui la ramenait s'est écrasé. Il est peu probable qu'il y ait des survivants. César (Tchéky Karyo) et Sébastien refusent d'y croire et se mettent en tête de survoler la région pour la retrouver. Un seul homme dans le coin peut les aider : Pierre, un aventurier solitaire que n'aime pas beaucoup César… incarné par Thierry Neuvic. 

Notre avis. Il est toujours délicat de donner une suite à un film à succès (sorti en 2013, le premier volet a attiré plus de 2,8 millions de spectateurs en salles), et pourtant, le défi est relevé haut la main. Ce second opus va même encore plus loin que le précédent, qui, il est vrai, devait camper les personnages et subir la comparaison, inévitable, avec le feuilleton culte. Christian Duguay réussit à trouver un subtil dosage entre le spectaculaire avec les situations périlleuses (avaries de l'avion, incendies…) qu'affrontent les héros et l'émotion en dévoilant le mystère autour de l'orphelinat de Sébastien et les premiers émois amoureux du garçon. L'ensemble est vif, passionnant, mais aussi plein de tendresse.

On y va ? Oui, pour le couple parfait et évident que forment le jeune Félix Bossuet et Thierry Neuvic, impeccables. Et parce que c'est un film pour toute la famille, ce qui n'est pas si fréquent.