Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

“Belle et Sébastien - L’aventure continue”, la montagne magique

Le 09/12/2015 à 00:00

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  • Haute Maurienne

Aujourd’hui, sort le deuxième volet des aventures de Belle et Sébastien. Le réalisateur, Christian Duguay, a choisi, comme Nicolas Vanier, les décors naturels de la Haute-Maurienne. Ainsi, l’une des grottes visibles à la fin du film, se situe en contrebas du village de Bramans.

Il y avait eu la guerre, et cet enfant, Sébastien, à la recherche de sa mère et qui, outre César, un vieux montagnard qui l’avait adopté, s’était trouvé un chien sauvage, Belle, comme indéfectible compagnon. La guerre est maintenant finie, on est en 1945, et Angelina, la nièce du vieux César, revient auréolée de ses actions de résistance. Las ! L’avion militaire qui la ramène se crashe dans la forêt et tout, semble-t-il, est consommé. Tout ? Non, car Sébastien, tête dure comme il est, ne veut pas croire à cette mort, pas plus que César, autre tête dure s’il en est.

La quête du père

Tous deux veulent donc retrouver la disparue. Ils ont pour cela besoin d’un avion. Or le seul qui existe dans la haute vallée est celui de Pierre, dont César pense qu’il est le sale type qui a abandonné sa compagne enceinte et qui n’a jamais cherché à connaître l’enfant qu’elle a mise au monde : autrement dit, le père de Sébastien !

Voilà donc, après la quête de la mère dans le premier épisode, la quête du père dans le second. Mais pour que Sébastien puisse véritablement reconnaître ce baroudeur coléreux et mal embouché comme son père, et pour que réciproquement celui-ci puisse reconnaître dans ce sauvageon de Sébastien son fils, il faut une aventure qui les lie l’un à l’autre et où chacun des deux se révèle à l’autre pour ce qu’il est vraiment.

Comme l’avion d’Angelina est tombé tout en haut de la montagne, dans la forêt épaisse, en y provoquant un énorme incendie qui continue à se propager, c’est en gravissant les pentes escarpées au milieu des arbres en flammes que les deux héros, le grand et le petit, accompagnés -outre de Belle, dont le flair et le courage sont toujours aussi précieux- d’une autre tête brûlée, une jeune bûcheronne italienne qui fait pour la première fois sentir au tout jeunot Sébastien que les filles existent, que l’aventure va pouvoir s’accomplir.

Et comme on est dans le monde enchanté du conte, que la montagne est belle et que la forêt ne demande qu’à offrir son parcours d’initiation, le second volet des aventures du petit garçon et du gros chien blanc confirme la réussite du premier. Récit parfaitement huilé, bons sentiments de rigueur, décors de montagne toujours aussi grandioses, et présence toujours aussi vive du jeune Félix Bossuet.

Avec même cette idée qui plane qu’en se trouvant un père, Sébastien pourrait même avoir trouvé une seconde mère. Mais, là, ce sera probablement pour le troisième épisode…

Avec Félix Bossuet, Tchéky Karyo et Thierry Neuvic (France, 1 h 40).

Par J.S. | Publié le 09/12/2015 à 06:06

Haute Maurienne
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