Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

B & S 2 : Pourquoi cette histoire d'amitié est indémodable

Le 09/12/2015 à 00:00

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Ce deuxième opus mêlant nature et aventures est plus réussi et rythmé que le premier...

Le petit garçon espiègle et sa chienne complice sont de retour pour Belle et Sébastien - L’aventure continue. Thierry Neuvic et le cinéaste Christian Duguay sont les nouveaux venus de ce deuxième volet où les deux héros partent à la recherche de leur amie Angelina, disparue après un crash aérien. Le réalisateur de Jappeloup (2013) est un familier de ce feuilleton créé par Cécile Aubry. « J’ai baptisé mon fils Sébastien parce que je regardais la série au Canada quand j’étais enfant. Elle est indémodable car elle est porteuse de valeurs positives qui touchent à la fois les bambins et leurs parents », déclare Duguay à 20 Minutes.

Reprendre le flambeau

C’est avant même la sortie en salles de Belle et Sébastien en décembre 2013 que Christian Duguay a accepté de tourner cette suite qui se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Je me suis penché sur le travail remarquable qu’avait fait Nicolas, commente-t-il. J’ai notamment regardé comment le jeune Félix Bossuet se comportait avant et après les prises de façon à pouvoir reprendre le flambeau sans trop le perturber. » Le scénario offre de belles scènes d’émotions à l’enfant dont le personnage fait la connaissance d’un père aventurier par vraiment recommandable. « C’était amusant de créer ce rôle de bourru qui s’humanise, nous avoue Thierry Neuvic. Ses interventions apportent des moments très touchants au film. » On entendait quelques reniflements significatifs à l’avant-première.

Nature sauvage et effets spéciaux

Christian Duguay a aussi retrouvé les ingrédients qui le séduisaient dans la série. « C’est le mélange de paysages somptueux et d’aventures qui rend Belle et Sébastien unique mais je n’ai pas voulu faire une carte postale : la nature joue un véritable rôle dans le film et j’en ai profité pour mettre l’accent sur l’action. » De spectaculaires séquences d’incendie de forêt ou d’accident d’avion ont été difficiles à tourner. « Le plus compliqué était cependant de gérer les trois chiens qui incarnent Belle, se souvient le cinéaste. Ils ne marchaient qu’à la récompense et quand ils étaient gavés de poulet, ils refusaient de jouer. » Les amoureux des grosses boules de poils blanches tomberont quand même sous le charme de l’héroïne, prête à tout pour aider son jeune maître.

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