Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

Nicolas Vanier s’empare de “Belle et Sébastien”

Le 01/08/2012

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Georges Personnaz et Nicolas Vanier. Photo Mélanie Grange

Le réalisateur Nicolas Vanier, à côté d’un figurant de Bessans, Georges Personnaz, tourne une adaptation de la série télévisée, “Belle et Sébastien”. Photo DL/Mélanie GRANGE

La série télévisée “Belle et Sébastien”, tournée dans les Alpes du Sud, a laissé des traces dans la mémoire de plusieurs générations, au temps où la télévision s’appelait l’ORTF. Les épisodes étaient adaptés d’un livre écrit en 1965 par Cécile Aubry. Son propre fils, Mehdi, incarnant Sébastien au côté du chien, Belle.

Le réalisateur Nicolas Vanier, connu pour ses films “Loup” ou “Le Dernier trappeur” et pour avoir organisé la course en chiens de traîneaux, la Grande Odyssée, s’est emparé de la série pour en faire un film.

Il a choisi la Haute-Maurienne et le Vercors pour réaliser le tournage. « Cette histoire me correspond bien. C’était mon émission culte. J’ai passé une partie de ma jeunesse dans le Briançonnais. J’étais déjà un homme de chien. Ce film est du “sur-mesure” pour moi », souligne le réalisateur.

Loin de faire une nouvelle version de la série plébiscitée, Nicolas Vanier prend le parti de réécrire une nouvelle histoire avec les fondamentaux : Sébastien, Belle et les paysages de montagne. Il replace l’action pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il n’en dira pas plus sur le scénario, laissant la surprise jusqu’à Noël 2013, date de sortie du film. Un projet pas simple, « lourd » dira-t-il, face au succès initial.

Les repérages se sont effectués au printemps à Bessans, Lanslebourg, Bonneval, au hameau de l’Écot ou dans la vallée d’Avérole. En juillet, l’équipe de tournage s’est installée à Bessans, dans les ruelles où les maisons n’ont pas été détruites pendant la guerre.

Les habitants de la vallée ont participé en tant que figurants et une dizaine se sont consacrés aux parties techniques. Certains jours, plus de 80 figurants, dont une trentaine d’enfants, étaient sous le feu des caméras. « C’était indispensable pour moi de travailler avec des personnes qui y habitent. Pour des raisons écologiques et économiques. Un tournage dérange, c’est normal qu’il y ait un retour le plus large possible ici. En plus, ils ont ouvert leur grenier, leur intérieur, pour nous faciliter le tournage », raconte Nicolas Vanier.

Le tournage continuera en automne et en hiver pour obtenir les quatre facettes de la montagne.

Par Muguette BERMENT

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