Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

Belle et Sébastien, Une bouffée d’air frais !

Le 31/08/2015 à 00:00

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Paysages magnifiques, mise en scène poétique... Nicolas Vanier adapte pour la première fois au cinéma la série télévisée mythique qui a bercé plusieurs générations. Le réalisateur du “Dernier trappeur” et de “Loup” déplace l’intrigue durant la Seconde Guerre mondiale et réinvente l’amitié entre une chienne de berger et le jeune garçon qu’elle a choisi pour maître. Un duo bouleversant épaulé par de beaux personnages secondaires dont Tcheky Karyo en vieux berger taciturne.

 

Complètement accro à la série quand il était jeune, Nicolas Vanier réalise avec “Belle et Sébastien” un film à contre-courant : authentique, sans effets spéciaux et tourné en milieu naturel. À l’occasion de sa diffusion, le réalisateur-trappeur replonge avec nous dans les photos de son film...

"C’est une photo prise au cours d’une séquence où le docteur Guillaume fait passer des juifs en zone libre. C’est un hommage à ces gens de la montagne qui ont été de grands résistants et dont on a rarement parlé. La Seconde Guerre mondiale servait à la dramaturgie de l’histoire. Mais je voulais surtout placer ce film dans une période où la montagne était esthétiquement jolie. J’aime cette époque où les hommes cherchaient à se fondre dans la nature."

 

"C’est mon petit Félix avec ce magnifique regard. Il y n’y a rien de plus important que le regard lorsqu’on est cinéaste, réalisateur ou photographe. C’est ce que je cherchais à retrouver parmi les 2000 petits garçons qui ont été castés. Et Félix a quelque chose d’incroyable. On le voit dans cette photo. On dit toujours qu’il ne faut pas tourner avec des enfants, en milieu naturel ou avec des animaux. Sauf qu’il se trouve que j’aime les trois. Et le tournage s’est très bien passé."

 

"J’aime beaucoup cette photo. Les deux se ressemblent terriblement. Et le regard qu’ils se portent est très intense. Tchéky Karyo s’est imposé d’emblée, sans doute à cause du film de Jean-Jacques Annaud, ‘L’Ours’, qui m’a marqué. Je voulais quelqu’un aux allures de dur, capable de faire évoluer son personnage."

 

"À ce moment-là, tout le village organise la grande battue pour déloger ce qu’ils appellent ‘la bête’. C’était une séquence extraordinaire à tourner. Ceux que je vois sur cette image sont des personnes des villages de Haute Maurienne venus au rendez-vous avec leurs chiens et habillés avec les tenues de l’époque. Les habitants de la région ont beaucoup apporté à ce film. En tant que figurants mais aussi en nous prêtant des éléments de décoration par exemple. Finalement, c’est aussi leur film."

 

"On voit sur cette photo la proportion entre le chien et le garçon. Il fallait qu’on sente que le chien protégeait l’enfant. Il y a eu une vraie relation entre les deux. Pour cette raison, nous avons interdit avec le dresseur à tout membre de l’équipe de caresser ou de donner à manger au chien. La seule personne qui avait ce droit, c’était l’enfant pour que le chien soit en recherche d’attention. Parce qu’on peut demander à un acteur de jouer, pas à un chien de faire semblant d’aimer un humain s’il ne l’aime pas."

 

© Radar Films-Epithete-Gaumont - M6 Films – Rhône-Alpes Cinéma

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