Belle et Sébastien

Belle et Sébastien

Charlotte a assisté Andrew Simpson sur le tournage de B&S3

Le 24/02/2018

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  • L'avenir - Rixensart

Par Nicolas MAMDY - L'Avenir


On peut parler de «belle» aventure pour Charlotte Lebrun, une jeune Rosiéroise qui a participé au tournage de «Belle et Sébastien 3».

Terminer des études en sciences politiques à l’ULB avec un master en relations internationales sur les conflits armés et les mesures de paix, puis, dans la foulée, participer au tournage du troisième opus de Belle et Sébastien qui vient de sortir en salle: c’est l’étrange parcours emprunté par Charlotte Lebrun. La jeune femme de Rosières n’avait pas d’accroche avec le milieu du cinéma et n’apporte pas vraiment d’explication logique sur cette aventure qui a démarré par une petite annonce sur les réseaux sociaux, relayée notamment par Thierry Lhermitte.

«En gros, on cherchait quelqu’un qui était parfait bilingue anglais/français, qui aimait les animaux et qui était libre les six prochains mois. Par curiosité, j’ai répondu. On m’a invitée à un casting-interview à Paris. On devait être une quinzaine et j’étais la dernière à passer. J’ai été retenue. Je n’avais rien à perdre et à mon avis, ça, il l’a ressenti…»

Il, c’est le Canadien Andrew Simpson, une sommité dans le cinéma dès qu’il faut tourner avec des animaux. Il a contribué à de nombreux films dont la série Game of ThroneBraveheartThe Revenant… «C’est après coup que je me suis renseignée pour savoir qui il était. C’est une vraie star dans son domaine. Du coup, j’étais vraiment surprise d’avoir été retenue.»

La première mission de Charlotte sera de repérer les élevages de «Belle», chien de montagne des Pyrénées ou «patou» dans le langage courant: «Il faut savoir qu’il y avait déjà trois “ Belle ” et que ce sont des mâles et là on cherchait une quatrième, une femelle, pour le tournage de certaines scènes. Sur les 300 éleveurs et autres que j’ai contactés, 13 ont accepté qu’on puisse leur rendre visite et c’est ainsi qu’avec Andrew, on a fait 16 000 km en 16 jours.»

«Les scènes qui paraissent les plus simples se sont souvent avérées être les plus compliquées à tourner»

Pour Charlotte, il faut alors faire dresser les chiens, créer un campement «en tenant compte que cesont de vrais acteurs et qu’il faut les dorloter. Il fallait créer une relation de confiance avec eux et pour ça, j’allais les promener, il fallait les nourrir, les soigner et puis aller en repérage dans les endroits où on allait tourner pour que le chien se familiarise.»

On est fin janvier 2017 et le tournage peut commencer: «Il faut alors répondre aux attentes du réalisateur. Il faut continuellement anticiper et même innover sur le moment même. Ce n’était pas facile tous les jours car cela reste des chiens même s’ils sont bien préparés. Et puis les scènes qui paraissent les plus simples se sont souvent avérées être les plus compliquées à tourner. Mais en général, tout s’est très bien passé et Clovis Cornillac, le réalisateur, est quelqu’un d’extraordinaire.»

Extraordinaire, un peu comme l’aventure de Charlotte: «C’est un milieu que j’ai découvert et c’était vraiment bien, maintenant je ne sais pas si j’ai envie de poursuivre là-dedans…»

«Ça perd un peu de sa magie quand on sait comment c’est fait»

Le film, Belle et Sébastien 3, est sorti dans les salles du pays le 7 février dernier. Charlotte Lebrun l’a déjà vu plusieurs fois dont lors de sa sortie à Paris.

«Lors de la première, je n’ai pas vraiment vu le film. Je voyais juste le contexte, le travail qu’on avait réalisé avec les chiens… J’ai dû le revoir plusieurs fois avant de pouvoir le voir avec un regard plus détaché. Je dirais d’ailleurs que ça perd un peu de sa magie quand on sait comment c’est fait.»

Elle restera marquée par l’énorme travail que réclame le tournage d’un tel film: «Si on ne le vit pas, on ne peut pas se rendre compte de tout ce qu’il y a derrière le film. C’était très prenant car on avait parfois des journées de travail de près de 18 heures. Et il n’y a pas de congés. Je le répète, c’était une chouette expérience avec de chouettes personnes…»

Et puis, il y avait les chiens, la montagne et ses décors somptueux…

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Belle et Sébastien 3 Interview

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